vendredi 18 mai 2018

Toutes blessent, la dernière tue de Karine GIEBEL


Quatrième de couverture

Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…

Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin…

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?


Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.

Mon avis

Le sujet choisi est un sujet très difficile puisqu'il s'agit de l'esclavage moderne, de l'enfermement et des sévices que subissent encore aujourd'hui des enfants. 
Ces enfants sont achetés, on fait croire à leurs parents qu'en France leurs filles auront une vie meilleure, qu'elles iront à l'école… Parce que la majorité de ces esclaves sont des petites filles, leur calvaire commence bien souvent alors qu'elles n'ont que sept ou huit ans.
Le plus dur finalement n'est pas la lecture de ce que vit Lama, Giebel ne fait pas dans la dentelle! Le plus dur pour moi c'est d'imaginer qu'aujourd'hui il y a en France des petites filles victimes de personnes sans scrupule. Que des gens, quelle que soit leur origine sociale, soit capable de considérer qu'un être humain puisse leur appartenir, même pas comme un animal, mais comme un objet.
Merci à Giebel de mettre le doigt sûr ses horreurs… 
Mais comment lutter… 
Nous ne sommes pas tous des Gabriel!

Mon petit plus 

Le roman, prêt de ma fille a été dédicacé par l'auteur. Il a fait l'objet d'une lecture commune entre Laurence et une amie. Tout au long de ma lecture j'ai eu le plaisir de lire les post-it avec les commentaires des deux lectrices. Un plus dans ma lecture puisque j'ai aussi vécu leurs angoisses.
En voici un exemple:
"Bouffées d'angoisse dès la première ligne! 
C'est fou ce que quelques mots et l'imagination peuvent faire!"

L'avis de Laurence 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire