mercredi 28 février 2018

Crimes au musée (Collectif)


Quatrième de couverture

Sous la direction de Richard MIGNEAULT

Françaises, belges ou québécoises, elles écrivent des polars. De ceux que l'on dévore. Et à la demande d'un lecteur passionné, elles se sont réunies autour d'un thème séduisant : le musée comme lieu de tous les crimes.

Musée d'art moderne, d'histoire, d'anthropologie, de sciences, du tatouage, de cire, toutes les salles sont ouvertes. En y pénétrant, l'atmosphère feutrée génère une impression de calme, presque de recueillement. Le sentiment de paix semble total et pourtant, nous sommes déjà sur une scène de crime, les oeuvres en présence ont été témoins de la violence, de l'horrible et du machiavélique. Crime d'honneur, meurtre passionnel, vengeance, copie meurtrière d'un tableau ou petit meurtre sans conséquence... Qu'on soit simple visiteur, touriste ou gangster aux mains rougies par le sang, tous les coups sont permis.

Barbara ABEL, Claire COOKE, Ingrid DESJOURS, 
Marie-Chantale GARIÉPY, Ariane GÉLINAS, Karine GIEBEL
Nathalie HUG, Catherine LAFRANCE, Claudia LAROCHELLE, 
Martine LATULIPPE, Geneviève LEFEBVRE, Stéphanie de MECQUENEM, 
Florence MENEY,  Andrée A. MICHAUD, Elena PIACENTINI, 
Dominique SYLVAIN, Danielle THIÉRY, Marie VINDY.

Mon avis

Des femmes, rien que des femmes! Québécoises, belges ou françaises, elle utilisent le français avec talent pour nous faire visiter leur musée… et souvent musée de l'horreur, des crimes! Elles ne manquent pas d'imagination!
Certaines de ces nouvelles m'ont émue, fait de la peine, ulcérée, révoltée… attendrie…
Je n'aime pas, lorsque les auteurs sont différents, séparer les nouvelles pour en donner des avis. Elles ont toutes quelque chose de particulier, quelque chose de leur surprenant.

Bravo Mesdames, parce que vos textes ne sont pas anodins!
Mais je ne résiste pas à citer "Le second linceul" par Ingrid Desjours. Il y a dans ce petit texte tant de tristesse! J'y ai trouvé toute la misère de notre époque! 

Pourquoi ce livre  

Après les presque 700 grammes et 1337 pages de "Un monde sans fin", j'ai pensé qu'un recueil de nouvelles serait plus facile à lire.
Ce n'est pas toujours vrai! Certaines nouvelles écrites par de si charmantes dames vous arrachent les tripes… 

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