jeudi 15 décembre 2016

Un parfum d'herbe coupée

Nicolas DELESALLE

Quatrième de couverture
Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j'ai fait la gueule. Mais j'ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l'odeur de sa première clope. J'ai dit « ouais », j'ai dit « super », la mort dans l'âme, même si j'avais compris que la GTS pour la GTX, c'était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel.
N. D.
À travers des instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté. Des petits riens qui seront tout. Remarquable et universel.


Beaucoup de plaisir en lisant ces souvenirs d'enfance…
"Il ne s'est rien passé dans mon enfance. J'ai été aimé. Je n'ai pas connu la guerre, la faim, la violence, la pauvreté, l'alcool, la délinquance, je n'ai pas été violé. Je n'ai aucune revanche à prendre sur cette enfance-là, je n'ai aucun coup de boule à donner. Il faut croire que même les enfances en mousse s'enfoncent en nous."
J'ai aimé le regard de l'auteur sur son enfance, j'ai apprécié la façon dont il s'est ouvert à la vie, suivre son chemin vers le monde adulte. Ses découvertes, ses peurs, ses chagrins et ses rires.
Lecture commune novembre-décembre 2016

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