mercredi 16 novembre 2016

La ville orpheline

Victoria HISLOP


Quatrième de couverture 

Chypre, été 1972. La ville de Famagouste héberge la station balnéaire la plus prisée de la Méditerranée, rayonnante et bénie des dieux, où Chypriotes grecs et Turcs vivent en parfaite harmonie. Un couple ambitieux y ouvre Le Sunrise, hôtel dont le luxe surpasse tous les autres.
Lorsqu'un putsch grec plonge l'île dans le chaos, celle-ci devient le théâtre d'un conflit désastreux. Famagouste est bombardée. Quarante mille personnes, n'emportant que leurs biens les plus précieux, fuient l'armée en marche. Parmi eux, Aphroditi  contrainte de suivre son mari sans savoir si elle pourra un jour revoir son amant. Dans la ville désertée, seules deux familles demeurent : les Georgiou et les Oskan. Voici leur histoire.

Traduit de l'anglais par Alice Delarbre.

Nous sommes dans un hôtel de luxe, dont le luxe même dépasse l'entendement. Ils sont beaux, riches, et vivent dans un vase clos. Aphroditi est surprenante de naïveté, d'insouciance. Rien ne l'intéresse, sinon ses robes, ses bijoux et son amant, quand enfin elle décide d'en prendre un! A-t-elle été élevée comme çà? Je me suis posée la question. L'histoire commence en 1972, il me semble que, appartenant à la "haute société" de l'époque, elle doit avoir fait des études… Elle devrait être ouverte au monde qui l'entoure. Et quand autour d'elle tout bascule… Elle n'a même pas le courage d'imposer à son mari un enfant oublié sûr la route de l'exode.
Les deux familles qui restent à Famagouste sont normalement opposées. Chypriotes grecs pour les Georgiou, chypriotes turcs pour les Oskan. Nés sûr la même île, la politique fait de ces familles voisines des ennemis…Mais pour survivre, il faut passer outre les rancoeurs, aller de l'avant, comprendre que les monstruosités ont lieux des deux côtés, et que la générosité appartient aussi aux deux camps. Pour survivre, il faut partager, il faut s'unir.
Une ville, dans une île, un petit paradis pour touristes, un enfer pour le peuple.
Une lecture qui par son côté historique m'a accrochée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire