mardi 13 septembre 2016

Le lagon noir

Arnaldur INDRIDASON

Quatrième de couverture

Reykjavik, 1979. Le corps d‘un homme est repêché dans ce qui va devenir le lagon bleu. Il s’agit d’un ingénieur employé à la base américaine de l’aéroport de Keflavik. Dans l’atmosphère de la guerre froide, l’attention de la police s’oriente vers de mystérieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Dans un climat de tension, conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l’aide d’une jeune femme noire, officier de la base.
Le jeune inspecteur Erlendur vient d’entrer à la brigade d’enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier, soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la présence américaine sur le sol islandais.
En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement dans l’île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la base américaine.
Traduit de l'islandais par Éric Boury.

J'ai été contente de retrouver Erlendur, il est ici bien jeune, il débute aux côtés de Marion Briem. Déjà taciturne et discret sûr sa vie de famille. Il vient de divorcer, et sa fille lui manque, lui échappe. Pour le présent, avec Marion ils enquêtent sûr un meurtre dans une base militaire américaine. Pas simple, entre les préjugés et les difficultés d'enquêter à l'intérieur de la base, territoire américain. Ils ont la chance d'être aidé par Caroline, jeune femme travaillant dans la police militaire.
Pour le passé, poussé par Marion, il décide d'essayer de savoir ce qu'il est advenu de Dagbjört, jeune fille disparue depuis vingt-cinq ans.
C'est rafraîchissant, par ces jours de chaleur intense, que de lire un récit venu du froid. 
C'est rassurant de savoir que quelque part, quelqu'un n'oublie pas qu'un être a disparu, et tente de savoir ce qui s'est passé. 
J'ai trouvé cette lecture agréable, presque reposante. 

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