jeudi 11 février 2016

Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman

Kerry HUDSON

Quatrième de couverture

Venue au monde sous une bordée d'injures, Janie Ryan file une jeunesse âpre dans l'Écosse en crise des 80. De refuges en HLM minables, entre une famille aussi fêlée qu'aimante, l'alcool, les fins de mois à sec et les beaux-pères éclairs, elle se raconte. Et se construit : armée d'un humour féroce et d'une rage d'en découdre, Janie rêve d'une vie à elle, et elle l'aura. Un fabuleux portrait de femme(s), et d'une époque à vif, rythmé par une langue insolente.
Traduit de l'anglais (Écosse) par Françoise Lévy-Paolini

Il est très difficile de rester serein face à ce roman. La narratrice, Janie Ryan nous raconte sa vision du monde autour d'elle de sa naissance, de son premier cri, jusqu'au moment où, elle quitte le giron familial. 
La jeunesse de sa mère, Iris, n'est certainement pas une excuse, (j'ai connu des jeunes femmes, devenues mères très tôt qui sont devenues d'excellentes mamans, attentives à donner le meilleur à leur enfant!), mais plutôt le milieu d'où vient Iris. La drogue, l'alcool, la pauvreté intellectuelle (plus que pécuniaire) et cette immense solitude.  
Pourtant on sent l'amour qu'éprouve Iris pour Janie, mais il n'existe pas de mots d'amour sans preuve… 
J'ai ressenti cette même impression qu'en voyant " La tête haute", comment peut-on aider ces femmes, ces mères? Comment épargner les enfants? 



4 commentaires:

  1. Bonsoir,
    Je viens de lire ta critique, je vais me le noter pour plus tard !!
    bonne soirée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je lirai avec intérêt ton billet, c'est pas simple de garder son sang-froid face à la vie offerte à Janie!

      Supprimer
  2. Il est dans ma wish-list et en lisant ton avis je vais voir pour me le procurer assez vite ;)
    Bon dimanche !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est aussi une idée originale, voir la perception qu'a l'enfant de son entourage!

      Supprimer