vendredi 30 octobre 2015

Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés.

Arto PAASILINNA

Quatrième de couverture 

Le très distingué professeur Surunen, membre finlandais d’Amnesty International, las de se contenter de signer des pétitions, décide de prendre les choses en main. Il s’en va personnellement délivrer les prisonniers politiques qu’il parraine en Macabraguay, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un dictateur fasciste sanguinaire. Après le succès de l’évasion de cinq d’entre eux, et non sans avoir goûté à la torture des geôles locales, Surunen accompagne l’un de ses protégés jusqu’au paradis communiste, un pays d’Europe de l’Est baptisé la Vachardoslavie. Là, il découvre le triste sort d’une poignée de dissidents enfermés dans un asile psychiatrique, et s’emploie à les libérer à leur tour.
Traduit du finnois par Anna Colin du Terrail.

Ce livre est écrit en 1986, Reagan est à la tête des États-Unis déAmérique, Mikhaïl Gorbachev dirige l' URSS, en France, Chirac est le premier ministre de François Mitterrand, et Mauno Koivisto préside la Finlande. Une situation géopolitique un peu différente.

Finlandais, membre d'Amnesty International, Surunen, lassé d'envoyer lettres et pétitions, décide de se rendre au Macabraguay. Il veut intervenir directement auprès du dirigeant et demander la libération de son filleul, prisonnier politique.
Nous allons vivre alors des aventures rocambolesques, des pot-de-vin versés aux bidonvilles visités, de la corruption des dirigeants  aux tortures des milices… Surunen va faire s'évader son ami, mais aussi trois péons et un militant communiste.
Décidant d'aider son nouvel ami, Surunen va l'emmener en Vachardoslavie.
"Tu n'es pas communiste? Pourquoi m'as-tu libéré de La Trivial, alors?—Je t'ai emmené pour de simples raisons humanitaires!". Pour ces mêmes raisons, après avoir découvert des dissidents dans un  asile psychiatrique, notre héros va pour des raisons d'équités, les aider à s'évader.

Il est des pays imaginaires où il ne fait pas bon vivre, il est des pays non-imaginaires où on aimerait bien que la police soit aussi nigaude que dans ce conte. Il y a des peuples étouffés par le pouvoir en place, et il y a des Surunen, idéalistes qui essaient de faire bouger les choses.
Une jolie surprise.

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