jeudi 15 octobre 2015

À tout jamais

Nicholas SPARKS
Couverture: Photo Carson Ganci / Corbis
Quatrième de couverture

Chaque mois d'avril, Landon Carter est assailli par les souvenirs de sa dernière année de lycée. C'était en 1958, dans la petite ville de Beaufort, en Caroline du Nord. Fils de bonne famille, il aimait inviter ses jolies camarades et se moquer de la fille du pasteur : avec sa bible, son éternel chignon et son dévouement sans faille, Jamie Sullivan avait le don de l'agacer. Pour le bal du lycée, Landon est contraint de l'inviter. Elle le prévient : " D'accord, mais promets-moi de ne pas tomber amoureux de moi. " Entre les deux jeunes gens, c'est le coup de foudre.

J'ai fait cette lecture dans le cadre des lectures communes de "Partage lecture", je ne connaissais pas l'auteur, l'occasion était belle de faire sa connaissance.
" À tout jamais" serai l'adaptation d'une histoire vraie, celle de la sœur de l'auteur. Un film a aussi été réalisé en 2002. 
Prenons un jeune homme, pas encore tout à fait sorti de l'adolescence, d'une famille bourgeoise, sans problème. Ni meneur, ni suiveur, juste un ado, sans grandes ambitions, sans passions… Ajoutons une jeune fille, pure, sans histoire, d'une famille modeste, n'ayant plus de maman et élevée par un père pasteur un peu rigide. Ils se connaissent, mais ne se fréquentent pas.
Merveilleuse école qui va les réunir dans un projet commun… Ils vont jouer une pièce de théâtre ensembles!
Laissons mariner un peu leur toute jeune relation, puis ajoutons un grand zeste de malheur… une maladie irréversible… Parce que sinon quel intérêt que de parler d'amour entre ados. Et puis…"Les histoires d'amour finissent mal en général…(R.M.) c'est juste l'histoire de la vie.
Et c'est ce qui m'a manqué dans ce roman, la vie. J'ai trouvé les personnages fades, trop lisses. Jamais de révoltes, Jamie, si sage, si mignonne, si obéissante… si…trop!!! "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans!" (A.R.)
Je ne suis pas insensible, les maladies, qu'elles atteignent les enfants, les ados ou même les adultes me bouleversent. Les injustices me révoltent. Je n'ai trouvé ni révolte ni passion dans ce roman.
Lecture commune septembre-octobre 2015


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