lundi 15 juin 2015

Les chemins d'étoiles

Christian SIGNOL
Couverture: Stéphanie Roujol
Quatrième de couverture.

Été 1942. Loin de la persécution nazie qu'ont fuie ses parents, un enfant juif se cache sur les bords de la Dordogne. Protégé par les Lachaume, simples fermiers, Daniel, 10 ans, entre dans un monde inimaginable pour lui. À mesure que la rumeur de la guerre s'éloigne, le petit citadin découvre les travaux des champs, les secrets de la nature et la chaleur d'une famille paysanne.
Il découvre aussi Lisa, la princesse de ce royaume menacé. Elle a son âge, elle ne parle pas, on dit qu'elle "n'est pas comme les autres". Lisa attendait tout simplement Daniel pour vivre avec lui la plus singulière et la plus émouvante des histoires d'amour…


Quand nous faisons sa connaissance, David n'est pas encore Daniel, il est encore le "Kindélé" de sa maman. Ils sont dans le train qui roule vers la Dordogne. Ils sont juifs, d'une famille plutôt aisée et pratiquante. Pour le protéger, comme bien d'autres familles dans ces heures noires d'occupation, sa mère va le laisser dans un foyer de paysans, proche de Florac. 
Parce qu'il a une grande sensibilité et qu'il est intelligent, il va non seulement s'adapter, mais aussi comprendre la petite Lisa. 
On retrouve comme souvent chez Signol les gens simples et profondément humains de son terroir natal. C'est tout en douceur qu'il nous raconte l'histoire de ces "petits fiancés", et si parfois Alphonse est brutal, il sait aussi pleurer.
Ce sont aussi les doutes de ce petit juif, qui ne sait pas trop si entrer dans une église, manger de la nourriture impure, ne pas respecter le rites et prières de sa religion ne va pas provoquer le colère divine. C'est son attente des lettres de ses parents et la maladresse touchante de cette famille qui l'a adopté.
De tous les romans de Signol que j'ai lus, ce n'est pas celui que j'ai préféré, mais je reconnais cette ambiance, ce terroir que j'aime beaucoup. 

Lecture commune

2 commentaires:

  1. J'aime aussi beaucoup l'écriture de Signol. Cette façon si juste et si simple de toucher là où il faut, comme il faut.
    Par contre, je ne me remets pas de la fin !

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    1. Encore que… On peut supposer qu'un bras est tendu!
      Mais les grandes histoires d'amour sont "fatales"!!! (enfin, en littérature!).

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