mercredi 29 avril 2015

Le cercle de la Croix

Iain PEARS

Quatrième de couverture

Oxford, années 1660 : un lieu et une période de grande effervescence intellectuelle et politique. Robert Grove, professeur à New College, meurt dans des conditions suspectes. Une jeune fille, Sarah Blundy, fille d'un soldat de Cromwell et d'une guérisseuse, est accusée du meurtre. Quatre témoins vont relater les circonstances de cette mort: un médecin vénitien; le fils d'un royaliste accusé de trahison; un mathématicien cryptographe qui a travaillé successivement pour Cromwell et Charles II; un célèbre érudit d'Oxford. Chaque témoin va donner sa version des faits… un seul révélera l'incroyable vérité.
Traduit de l'anglais par Georges-Michel Sarotte.

L'auteur a choisi de nous relater le même fait, la même histoire en prenant quatre narrateurs différents. Nous aurons donc quatre vérités.
C'est bien connu, à chacun sa vérité. 

De Marco da Cola, qui voit une Angleterre tellement éloignée, par les moeurs, la religion, la nourriture et le climat de sa Venise natale nous raconte dans le premier manuscrit "Une question d'antériorité", non seulement sa version du meurtre, mais aussi sa vision de l'époque. Avec lui on voit l'ignorance de l'époque en médecine, et les recherches faites pour évoluer dans ce domaine. 

Avec "Le grand pacte" Jack Prescott, va nous raconter ce qu'il sait et ce qu'il a vécu dans l'histoire de ce meurtre.Voulant laver l'honneur de sa famille, il essaie de démontrer que son père n'était pas un traitre. 

Le docteur Wallis, lui voit des complots partout, Marco da Cola est pour lui un danger pour l'état. Il est obtus et refuse d'écouter d'autres avis. "Le caractère de la complaisance" retrace son récit.

J'ai trouvé ces trois personnages antipathiques, persuadés d'être par leur naissance supérieurs aux hommes moins bien nés, et je n'ose même pas évoquer ce qu'ils disent et pensent des femmes.
Ils sont veules, s'avilissent pour obtenir des postes, des rentes … mais semblent en tout cas ne pas servir autre chose qu'eux-mêmes.

Enfin avec "Une instance de la croix" John Wood va nous raconter une version un peu plus saine de l'histoire. Si cet homme est issu d'une époque misogyne, il parait dès le début de son histoire plus sympathique que les autres. Il va rétablir la vérité que les trois autres narrateurs ont, volontairement ou pas, déformée.

C'est, certes bien écrit, il y a d'énormes références historiques. 
Je n'ai pas lu ce livre d'une seule traite, comme à mon habitude.



2 commentaires:

  1. Cela ne me donne pas très envie du coup...

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    1. Tu pourrais y trouver des choses qui m'ont échappées… va savoir!
      En tout cas il est dans ma bibliothèque…

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