samedi 28 février 2015

Soumission

Michel HOUELLEBECQ

Quatrième de couverture

Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s'engage dans la carrière universitaire. peu motivé par l'enseignement, il s'attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu'à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve.
Le talent de l'auteur, sa force visionnaire nous entraînent sur un terrain ambigu et glissant ; son regard sur notre civilisation vieillissante fait coexister dans ce roman les intuitions poétiques, les effets comiques, une mélancolie fataliste. 

Ce livre est une saisissante fable politique et morale.

Ce roman a été source de polémique avant même sa sortie. On se demande bien pourquoi.
Un universitaire, intellectuel mais n'ayant rien fait d'autre qu'une thèse (d'accord 800 pages!) sur Huysmans, plutôt fade et qui recrute ses conquêtes parmi ses jeune étudiantes. Un homme qui ne s'investit dans rien, n'a aucun idéal, le anti héros parfait.
Je n'ai pas aimé sa vision des femmes, je n'ai pas aimé sa vision des hommes…
J'ai trouvé tellement écoeurant de se convertir, juste pour être polygame … Ce n'est pas une fable politique et morale, c'est une farce politique et morale. 


L'avis de mon mari:
C'est bien écrit.
Cet homme est dans sa bulle, il n'a rien fait d'autre de sa vie que d'être universitaire. Il n'a ni voyagé, ni pris d'engagements quelconques. C'est un passif. Le monde change sans heurts, pour lui en tout cas. Donc il parait logique qu'il s'insère en ne pensant, comme tout au long de sa vie qu'à lui.

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