vendredi 6 décembre 2013

Frankenstein

Mary SHELLEY


Quatrième de couverture

Au mois de Juin 1816, sur les rives du lac de Genève, Mary Shelley et ses amis cherchent à tromper l' ennui dans de chalet où la pluie les contraint à rester enfermés.  Jeux de société, roman "terrifiant" à la mode, tout y passe, jusqu' à ce que Lord Byron leur suggère d' écrire, à leur tour,  une "histoire de fantômes".
Ainsi naquit "Frankenstein", l' histoire d' un savant audacieux, incapable de maîtriser le monstre qu' il avait créé .

Ce roman se découpe en trois parties.
Dans la première partie, nous découvrons Victor Frankenstein, ses origines et sa vie dans une famille aisée de Suisse. Il part poursuivre ses études en Angleterre. Pris de passion par ses travaux de recherches, Victor finira par tomber malade. Il ira cependant au bout de sa création, mais sera tellement effrayé en voyant sa créature s 'animer qu' il ne supportera pas de la regarder.
Je n'ai pas très bien compris pourquoi, malgré l' horreur de sa création, Frankenstein s' enfuit.
Sans même essayer de savoir si la créature à une intelligence, sans lui donner de nom, sans imaginer les conséquences qu' un tel monstre pourrait avoir sur les êtres autour de lui.
C 'est surprenant pour un savant.

Dans la deuxième partie, nous découvrons comment la créature abandonnée va survivre.
Dotée d' une intelligence hors du commun , elle comprend vite que son apparence effraie les hommes. La créature, livrée à elle-même, va réussir non seulement à survivre, mais aussi à apprendre des autres tout en restant cachée. L' auteur décrit avec bonheur tous les moments vécus par le monstre. Elle l' humanise, ce qui accentue l' égoïsme de Frankenstein. Le monstre ne veut pas faire de mal, mais ne veut pas vivre seul. Il lui faut donc une compagne.

Dans la troisième partie, Frankenstein doit faire un choix crucial. Céder au désir de sa créature et "fabriquer" une compagne ou tenter d' éliminer son oeuvre.

Mary Shelley décrit avec talent ses personnages, mais aussi les paysages qu' ils traversent.
C' est je crois la première fois qu' un romancier utilise la science pour créer un humain, et elle le fait avec talent.

dimanche 1 décembre 2013

Le symbole perdu

Dan BROWN

Quatrième de couverture:

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut-grade, pour une conférence à donner le soir même.
En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.
Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie.
Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

C' est en 2008 que je découvrais Dan Brown en lisant le "Da Vinci code".
J'ai retrouvé avec plaisir le professeur Robert Langton, et avec lui nous allons mener une enquête plutôt sanglante à la recherche de Peter Solomon.
Avec Langton nous allons découvrir les mythes et certains rituels de la franc-maçonnerie, poursuivre un kidnappeur-assassin, et nous retrouver au coeur même de Washington.

Dan Brown donne au lecteur cette impression que lui aussi peut décoder les messages secrets.
On se sent donc plus intelligent, mais aussi on bloque sa respiration pour essayer de survivre avec le professeur.
Un bon moment de lecture.