mardi 5 novembre 2013

Une part de ciel

Claudie GALLAY


Quatrième de couverture.

   Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n’est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse…
   Dans le gîte qu’elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l’artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n’a rien d’évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d’enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s’écoule, le froid s’installe, la neige arrive… Curtil sera-t-il là pour Noël ?
   Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d’absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d’hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d’atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.


J' ai reçu ce livre grâce à un parrainage de Piplo pour les matches de la rentrée littéraire de PriceMinister.

J 'ai d' abord eu l' impression que Carole, la narratrice tenait un journal de bord.
Elle retourne dans sa vallée natale, sans grande envie, pour passer la fin de l' année à attendre son père, revoir Philippe, son frère ainé, et Gaby sa petite soeur.
J' ai eu cette mauvaise sensation que les personnages étaient figés, un peu comme des "playmobils": les quatre cousines, l' oncle, les trois cousins, les trams...etc.
Et tout doucement, j' ai eu le sentiment que Carole passait du journal de bord au journal intime. Laissant davantage de place aux sentiments...
Les personnages deviennent sympathiques, on a envie de les connaitre.
Avec Carole on découvrira au fil des pages pourquoi Gaby s' occupe avec tant d' amour de la Môme, la passion de Philippe pour la vallée, qui est vraiment Jean.
J'ai aimé les personnages pas si secondaires que ça, la baronne,  Francky, Diego Marius ou Sam.
C'est son premier Noël sans le père de ses filles et ses filles, c'est une parenthèse dans sa vie, du 3 décembre au 20 janvier. Un retour aux sources avant de retrouver son quotidien.

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