mardi 10 septembre 2013

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel

Olivier GAY


Quatrième de couverture

Un serial killer rôde dans les rues de Paris. Plusieurs filles sont retrouvées assassinées de manière atroce dans leur appartement. Leur seul point commun ? Elles fréquentaient toutes le milieu de la nuit et les clubs à la mode. John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, son amour des jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine. Ce héros improbable va se retrouver au coeur d'une enquête de plus en plus dangereuse, avec l'aide de ses conquêtes d'un soir et de ses amis toxicomanes. Grande gueule maladroite, incompétent notoire, séducteur au grand coeur, il semble bien mal armé pour affronter les bas-fonds parisiens. Mais tant qu'il y aura de l'alcool, la fête sera plus folle.

Si j'ai choisi ce roman c'est à cause de son titre: 
j' adore les talons hauts et s'ils ne me rapprochent pas du ciel ils me permettent, lorsque je sors de chez moi d'avoir la tête plus haute et le sourire plus amusé. 
"- Mais comment faites-vous pour marcher avec ces talons?
- Rassurez- vous je ne les porte pas quand je marche dans les vignes, je les garde juste pour faire le ménage!"
Et invariablement je me demande à quel degré on prend ma réponse.

Après les derniers policiers que j' ai lu; "L'enfant sans nom", "vertige", "Le cercle"ou "Une mère sous influence", je dois dire que celui-ci m' a reposée.
Un héros sans problème psychologique, qui bien sur vend de le drogue dans les milieux plutôt huppés de la capitale, mais en bon commerçant connaît bien ces clients. Il sort beaucoup et boit autant qu'il fume...mais ne touche pas à la drogue. C'est en plus un bon fils qui va voir régulièrement ses parents et leur glisse discrètement un peu d'argent.
On visite Paris sur l' air des champs-Elysées de Dassin et si les crimes sont odieux la lecture est légère et agréable.



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