vendredi 28 juin 2013

Les soleils de l'hiver.

René Barral
 

Quatrième de couverture

Joseph Biron a 82 ans quand sa femme meurt, le laissant seul et désemparé dans sa ferme du Campet, au coeur des Cévennes. Cependant, dès le lendemain de l'enterrement, un drôle de petit bonhomme, Tintin, lui amène un paquet de victuailles de la part de sa voisine. D'abord décontenancé, le vieil homme découvre peu à peu cette femme étonnante que tout le monde fuit. Il se sent revivre. Un jour, un jeune homme débarque au Campet et dans sa vie ...

Pendant quelques heures Joseph Biron est devenu mon ami...comme souvent quand je lis, je vis les peurs, les joies ou les peines du narrateur...
Dans ce village désert, je l'ai regardé restaurer, en compagnie de l'innocent Tintin, le four à pain.
Il apprend à connaître la "Bousconne" et les raisons de son isolement... sa générosité aussi, puisqu'elle a pris sous son aile le trop fragile et naïf Tintin. 
"Qu'est-ce qui nous empêche de voir les gens comme ils sont vraiment ? pensait-il. On se construit des certitudes comme autant de prisons où l'on s'enferme avec des images. Un tel est brave, celle là est mauvaise."
Joseph est fâché avec son fils Patrick...qui a mal tourné, qui a fait de la prison...qui, le pire...lui a volé de l'argent...qui vit à Pigalle où il a un bar...qui a épousé une pute...qui a une fille qu'il n'a jamais vu, qui n'est pas venu au chevet de sa mère malade....
Dans sa colère...il fait refaire le toit d'une bergerie qui ne lui appartient pas ...tout simplement pour déshériter son fils...
Toute cette colère contre son fils,
et pourtant un si brave homme...
Mais un jour va changer sa vie...ou plutôt sa fin de vie...sa bru lui écrit une lettre où elle lui explique qui elle est...qui est son fils...
Une note optimiste sur cette fin de vie et fin de roman...


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