Quatrième de couverture
Donner la parole à un fauteuil roulant, je dois dire que j'ai trouvé l'idée originale. Avoir le point de vue à hauteur d'un siège, imaginer les relations pouvant exister entre ce moyen de transport et les personnes qui l'occupent ou le poussent. C'est être au plus près une personne handicapée dans son quotidien et toucher du doigt les problèmes de circulation.
Le fauteuil commence par la fin. Avec les noces d'émeraude nous découvrons le "patron" et la "patronne". Un profond amour les unit, ils vivent le drame de la maladie et essaient d'en tirer sinon le meilleur, au moins de ne pas se perdre dans la lamentation. C'est presque amusant de voir le patron lutter pour trouver les accès "Handicapés", même les panneaux jouent à cache-cache, les trottoirs trop hauts, les portes trop étroites…
Avant d'arriver à ce moment de bonheur, notre fauteuil aura fait l'expérience de la rééducation, ce dur labeur de tous les jours, ce corps qui ne veut plus obéir et cette volonté de fer d'une dame défiant la nature… Puis les premières sorties, comme les choses qui sont si simples deviennent vite compliquées quand on ne peut plus se mouvoir…L'espoir, l'été de rêve, puis…Non pas, toujours pas le désespoir, mais la rechute…avec son lot d'angoisses…et surtout encore et toujours l'amour du patron pour la patronne, le soutien de l'entourage et avant toute chose la volonté de fer de cette "patronne"."Il y a ceux qui vivent malgré tout et ceux qui vivent malgré eux…"
De jolis moments de tendresse, beaucoup d'humour, des couleurs gaies et vives…Une lecture pas toujours facile mais enrichissante, et surtout un hymne au courage.
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?…"
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?…"
Milly ou la terre natale de Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
Le fauteuil roulant malgré lui de François-Marie et Sylvie PONS
Je ne connaissais pas, il a l'air vraiment bien !
RépondreSupprimerUne façon originale de parler du handicap!
SupprimerIl me tente bien celui-ci
RépondreSupprimerMerci Joëlle
C'est aussi une belle leçon de courage,
Supprimermais tu n'en manques pas non plus!