mercredi 21 janvier 2015

Mille soleils splendides

Khaled HOSSEINI
Couverture: Shaul Schwarz / Getty Images

Quatrième de couverture

À Kaboul, Mariam endure un mariage contraint avec un homme violent. L' arrivée de la jeune Laila sous son toit est une épreuve de plus. Mais entre ces femmes que tout oppose, la rivalité va bientôt faire la place à une indéfectible amitié… Et à l'espoir d'une autre vie.
Un chant d'amour poignant à l'Afghanistan, déchiré par la Barbarie.

J'ai vécu, grâce à la plume de Khaled Hosseini, en Afghanistan de 1958 à 2003.
J'ai aimé le père de Mariam, parce qu'il semblait l'aimer aussi, même s'il la laissé vivre "harami" (bâtarde), en dehors de sa famille, il lui racontait de si belles histoires. J'étais heureuse des visites du mollah Faizullah, qui lui enseignait les versets du Coran et qui lui manifestait tant de gentillesse.
Puis, je l'ai détesté, ce père, qui a imposé un vieux mari. Ce mari, Rachid, j'en suis sûre sentait mauvais.
Je suis partie avec elle à Kaboul, j'ai espéré qu'un enfant, surtout une fille, viendrai l'aider à vivre.
Mais elle s'est enfermée dans sa douleur, dans son chagrin comme dans cette burka, imposé par son impitoyable mari.
Alors, humble lectrice ne pouvant rien pour elle, je me suis tournée vers Laila, cette enfant, née dans une famille où tout semble aller mieux. Laila va à l'école et son père, enseignant lui explique qu'elle doit s'instruire, il y a Tarik, ce petit voisin tant aimé…Et puis vint la guerre, ses frères partis ne reviendront pas, son père n'enseignera plus et sa mère ne s'occupe pas d'elle. Ce n'est qu'une fille, rien à voir avec des fils, ces petits sultans tant adorés de leur maman.
Un bombardement, et Laila se retrouve, seule, chez Mariam, où Rachid finira par l'épouser.
Elles vont vivre toutes les horreurs de la guerre, mais aussi et surtout les brutalisé d'un homme protégé par la loi.
Il sera long, le chemin qui les mènera à la liberté.
Hosseini avec ce texte rend hommage à toutes les femmes de son pays d'origine, leur courage, leur volonté de vivre malgré tout.

2 commentaires:

  1. Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur.
    En tout cas ça a l'air d'être un beau roman, je note ;)

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    1. j'ai dans ma pàl "Les cerfs volants de Kaboul" dont on dit encore plus de bien.

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