mercredi 10 septembre 2014

Le syndrome Copernic

Henri LOEVENBRUCK

Couverture: photo Getty Images

Quatrième de couverture

Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l'effondrement. Toutes, sauf une. Vigo Ravel, quelques minutes avant l'attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu'il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Encore faut-il en comprendre l'origine. Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le Protocole 88 ? 
Il est des mystères qui valent tous les sacrifices. Même celui de l'âme.

J'ai eu peur en commençant ce roman. La schizophrénie est une maladie grave qui bousille la vie des malades et de leur entourage. Aurai-je le courage, après avoir lu tant de livres, tant de témoignages sur ces maladies mentales jamais clairement diagnostiquées...? Après avoir compris que l'espoir était toujours fol et que le malheur était lui aussi sans fin.
Après tout, j'aime lire Loevenbruck, alors j'ai continué.
C'est que dès le début de ce roman nous découvrons que notre héros souffre de schizophrénie. 
Vigo Ravel en est en tout cas convaincu, son médecin, le docteur Guillaume, ses parents, et son employeur, sont les seules personnes qu'il fréquente, mais qui paraissent si indifférentes...
Il est amnésique, ne se souvient pas de ce qu'il était avant sa maladie. Sa vie est bien réglée, entre les soins, sa vie sans partage avec le couple Ravel et son travail.
Et puis l'explosion...Il court, court, s'échappe et se retrouve tout seul...Il arrête son traitement.
Un vieux réflexe peut-être, et il rentre dans le cabinet d'une psychologue.
"- Le syndrome Copernic?
  - Oui, c'est un syndrome récurrent chez nombre de patients atteints de paranoïa ou de schizophrénie paranoïde: la certitude de posséder une vérité essentielle, capitale, qui vous place au-dessus du commun des mortels, mais à laquelle le monde entier refuse de croire."
Il va croiser dans la salle d'attente Agnès, elle va tenter de l'aider.
Avec Vigo Ravel, Loevenbruck nous entraîne dans un monde où la folie n'est pas forcément où on croit la trouver.
Nous allons entrer dans un monde de manipulations politiques et militaires, de manipulations mentales, et notre héros, aidés par quelques "purs" recherchant la vérité va se retrouver confronté à ce qu'il est vraiment et à ce qu'on a fait de lui.
L'écriture de Loevenbruck est parfaite, comme toujours quelques longueurs qui "me" le rendent attachant, les rebondissements et les actions ne manquent pas non plus.
Sauf ma crainte du début...Un bon moment de lecture.

3 commentaires:

  1. Je n'ai encore jamais lu cet auteur, celui-ci avec le thème de la schizophrénie pourrait me plaire, je note ;)

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Ce roman fait parti de ces lectures que j'ai du mal à arrêter de lire, tant l'action est prenante, après c'est aussi une question de goût.
      Bonnes lectures!

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