mercredi 25 septembre 2013

La femme en vert

Arnaldur INDRIDASON




On découvre de façon tout à fait anecdotique un squelette d'une soixantaine d'années.
Il ne s'agit peut-être pas d' un meurtre, mais en Islande il n'était pas rare qu'autrefois un être humain soit déclaré disparu... Il existe donc une liste des ces disparus corps et biens...et le commissaire Erlendur essaie de rayer les noms de cette liste.

Il nous emmène bien loin l'auteur; dans le froid de l 'Islande, mais aussi au coeur des foyers, au fond de la mémoire des gens, pour découvrir à qui peut bien appartenir ce squelette, découvert de si étonnante façon.
On frémit à l' évocation des violences conjugales dans ce passé.
Les groseilliers semblent être un lien entre hier et aujourd'hui.
Trouver l' histoire d' une maison détruite, puis le noms de ses occupants en période de guerre n'est pas chose aisée.
On passe avec grâce du passé au présent, les histoires se chevauchent, et pourtant tout est clair.
C' est au chevet de sa fille qu' Erlendur nous explique pourquoi il veut savoir...
C'est un beau roman, c'est bien écrit...
Je lirai sûrement d'autres histoires de Indridason.


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